La 7ème compagnie : pourquoi la trilogie est un phénomène, plus de 40 ans après ?

Ce jeudi 23 avril, TF1 diffuse le dernier volet de la trilogie de la Septième Compagnie. Les films, tournés dans les années 1970, continuent d’être un grand succès télévisuel, malgré d’innombrables rediffusions.

Le temps ne semble pas démentir le succès des films. La trilogie La 7ème Compagnie, avec Jean Lefebvre, Pierre Mondy, et Aldo Maccione continue toujours de faire le bonheur des téléspectateurs confinés et… de la chaîne TF1. Malgré le nombre incalculable de rediffusions depuis les années 1970, les trois-longs métrages de Robert Lamoureux font en effet les beaux jours de la première chaîne, obligée de déprogrammer la 16e saison de Grey’s Anatomy. Le premier volet, Mais où est donc passée la 7ème Compagnie? (1973), diffusé il y a deux semaines, a séduit 6,7 millions de téléspectateurs. Le second, On a retrouvé la 7ème Compagnie (1975), planifié la semaine dernière, a fait mieux et a réuni 6,9 millions de personnes. Le troisième, La 7ème Compagnie au clair de lune (1977), devrait également rencontrer un joli succès ce jeudi 23 avril.

Mais comment expliquer un tel phénomène ? Les films bénéficieraient-ils d’un « effet confinement » ? Gilles Botineau, qui co-écrit actuellement avec Yannick Bourdelle un livre sur La 7ème Compagnie, a donné quelques pistes à BFM TV. « La 7ème Compagnie ressemble aux bandes dessinées de notre enfance, celles avec lesquelles on a grandi, et qu’on relit ensuite à tout âge, de 7 à 77 ans. On s’y replonge toujours avec plaisir car le divertissement reste total, ça ne vieillit pas« , explique le journaliste à nos confrères. « Il y a vraiment quelque chose d’intemporel chez Robert Lamoureux, que ce soit dans La 7ème Compagnie ou même au sein de ses sketches. »

Un humour incontournable

Un retour en enfance, mais également la possibilité pour les téléspectateurs de s’identifier à ces trois soldats égarés, héros malgré eux. « On peut tous se reconnaître au travers de ces personnages, et ce, d’autant plus que leurs mésaventures n’ont en définitive absolument rien d’extraordinaire : ils campent au beau milieu d’une forêt, chassent le lapin ou nagent dans un étang! », poursuit Gilles Botineau auprès de BFM TV.

Ces trois films, à l’humour bon enfant, sont surtout des piliers du patrimoine cinématographique français, qui offrent quelques répliques cultes. « Qui n’a jamais chanté ‘Un p’tit bain pour le chef!’ avec ses potes à la piscine? », s’interroge Gilles Botineau. Des long-métrages dont le potentiel comique n’a jamais été remis en cause avec le temps. « Si de tels films continuent de faire rire, et de se transmettre de génération en génération, c’est aussi parce qu’ils n’ont jamais été surpassés », précise le critiqué cinéma. Autant de raisons qui donneront (encore) envie de regarder les films de Robert Lamoureux.

Crédits photos : Capture d’écran – Mais où est donc passée la septième compagnie ?

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